Les Ateliers Monétaires Français après 1789

Les Ateliers de Frappes de Monnaie en France

Avant 1791, chaque atelier de frappe de monnaie possédait son propre maître graveur. Par le concours monétaire d’avril 1791, Augustin Dupré fut élu premier Graveur Général de tous les ateliers monétaires de France, dont voici la liste :

A – Paris
AA – Metz
B – Rouen
B entouré – Bruxelles
BB – Strasbourg
C – Castelsarrasin
CL – Gênes 

D – Lyon
G – Genève
H – La Rochelle
I – Limoges
K – Bordeaux
L – Bayonne
M – Toulouse

MA – Marseille
N – Montpellier
Q – Perpignan
R – Orléans
T – Nantes
W – Lille 

Pendant des siècles, les ateliers monétaires ont émis les pièces françaises. La traçabilité de ses émissions est assurée par des marquages ​​(comme des lettres) gravés sur les pièces. Jusqu’à la fin du règne de Louis-Philippe, 22 ateliers au maximum émettaient des francs français. A l’époque de Napoléon III, l’émission Têtes nues est produite par sept ateliers. Leur nombre tomba à trois en 1861, deux en 1870, puis un atelier fut créé à Paris en 1880.

Aujourd’hui, seule la Monnaie de Paris émet encore des pièces dans son usine de fabrication de Pessac, en Gironde. Ces derniers n’apposaient plus le poinçon d’atelier sur les pièces en euros de France, à l’exception des pièces en euros grecques émises en 1999, dont la lettre « F » indique qu’elles sont originaires de France.

Pièce 20 Francs Or frappée à Paris
Atelier de Frappe de Paris identifié par la lettre A
Pièce 20 Francs Or frappé à Lyon
Atelier de Frappe de Lyon identifié par la lettre D
Pièce 20 Francs Or frappée à Strasbourg
Atelier de Frappe de Strasbourg identifié par la lettre BB